Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle

Ce site s’adresse aux entreprises, aux organisations et à tout porteur de projet qui s’interrogent par rapport à l’efficacité de la productivité de l’espèce humaine.

Suivant une étude de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) datant du mois de mai 2011, un tiers (33%) de la production alimentaire est perdue ou gaspillée au niveau planétaire – voir les liens « Article du Centre d’Actualités de l’ONU » & « Study : Global Food Losses and Food Waste« .  Cette étude ne tient pas compte des pertes et gaspillages qui proviennent de la mise en œuvre des moyens pour réaliser la production des denrées non perdues ou gaspillées.  Ni des pertes dues aux transports des denrées à travers le monde, alors que ces denrées pourraient être produites localement.  Ni des pertes indirectes qui résultent, par exemple, de nos modes de consommation inadéquats dans les pays industrialisés affectant la santé de notre espèce…  Et quand est-il de notre productivité pour satisfaire des besoins plus futiles qui inspirent moins de respect de la part de l’individu ?  En fin de compte, la productivité de l’espèce humaine est-elle supérieure à 20%, ou 30% en étant très optimiste ?

Pour améliorer notre productivité de manière substantielle, c’est-à-dire viser les 80 ou les 90%, il est impératif de remettre en cause la base de nos structures d’organisation : la hiérarchie des acteurs.

Le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle relègue au second plan la hiérarchie des acteurs et se fonde sur la hiérarchie des tâches et des projets (voir les tableaux comparatifs : Tableau 1 – Tableau 2).  A noter que la gestion participative, ou le management participatif, tel qu’il est présenté dans le présent modèle, maintient la hiérarchie des acteurs, mais celle-ci devient secondaire et fluctuante, en fonction de la vie du projet ou de l’entreprise.

Toutefois, il ne faut pas se faire d’illusion.  Pour mettre en œuvre, sans dommage et sans coût à supporter à court terme, un nouveau mode de fonctionnement dans une entreprise, ou dans tout type d’organisation tel qu’un groupe restreint de bénévoles, il est nécessaire de prendre le temps.  Celui-ci est évalué à 1 an pour les petits projets et jusqu’à 5 ans pour la mise en place dans une grande entreprise de plusieurs milliers de personnes.  Au niveau d’un Etat, une génération doit être envisagée.

Afin de présenter le contexte d’application du modèle de gestion participative interfonctionnelle, les thèmes suivants sont abordés :

Par ailleurs, à chaque thème qui présente le modèle de gestion participative interfonctionnelle est associée une problématique environnementale ou sociétale :

Quelques compléments d’information pour mieux cerner le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle :

  • OUTIL DE COMMUNICATION.

Le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle offre les outils pour favoriser la communication entre tous les acteurs.  Aux acteurs eux-mêmes de déterminer les modes de communication à mettre en œuvre.

  • DEGRE DE MISE EN ŒUVRE DU MODELE DE GESTION PARTICIPATIVE INTERFONCTIONNELLE.

Le degré de mise en œuvre du Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle varie en fonction de l’accomplissement de 2 objectifs qualitatifs :

1.  Que tous les acteurs soient concentrés sur l’activité de l’entreprise, indépendamment de leur situation personnelle ;

2.  Que tous les acteurs soient de bonne humeur pendant l’exécution de leurs tâches.

L’entreprise qui est organisée sur base de la hiérarchie des acteurs et qui satisfait ces deux objectifs n’a pas d’intérêt, et donc la motivation, pour se remettre en question, afin de mettre en œuvre le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle.

  • COMPATIBILITE DE LA GESTION PARTICIPATIVE, OU DU MANAGEMENT PARTICIPATIVE, AVEC LA HIERARCHIE DES ACTEURS.

La gestion participative est incompatible avec toute organisation structurée sur base de la hiérarchie des acteurs, car celle-ci favorise, aussi vertueux que soit l’acteur, la rétention de l’information.  Cette rétention est principalement inconsciente, car les acteurs hiérarchisés ignorent, ne fût-ce qu’en partie, l’environnement des autres acteurs.

  • EVOLUTION DE LA HIERARCHIE DES ACTEURS VERS LA HIERARCHIE DES TÂCHES.

Cette évolution implique pour l’individu de se poser la question « quelle est la priorité de ma tâche dans le cadre de l’activité de l’entreprise ? » et non plus de se poser la question « quel est mon responsable hiérarchique ? ».  C’est en effet la réponse à cette question qui offre les informations nécessaires à la prise de décision de tout acteur.

Pour permettre aux acteurs de répondre à cette question, le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle offre les outils pour :

1.  décrire l’environnement de travail des acteurs qui, eux-mêmes faisant partie de l’environnement, décrivent ce qu’ils font ;

2. répartir les tâches.

  • RÔLE DU MANAGER.

Dans les modèles de gestion propres aux organisations qui s’appuient sur la hiérarchie des acteurs de l’entreprise, le rôle du responsable (manager, directeur, chef d’équipe) occupe une place centrale.  C’est le responsable qui est tenu :

–  de fixer les objectifs ;

–  de motiver son équipe pour atteindre les objectifs ;

–  de répartir les tâches entre ses subordonnés ;

–  de déléguer ses pouvoirs de décision ;

–  de stimuler ses subordonnés, afin d’accroître leur créativité en vue de les valoriser.

Dans le modèle de gestion participative interfonctionnelle, le rôle du responsable est pris en charge, non pas par un individu, mais par l’organisation mise en place par l’ensemble des acteurs de l’entreprise.  De fait, tous les acteurs :

–  participent, suivant leur implication, à la définition et à la priorisation des objectifs de l’entreprise, des objectifs de chaque fonction et de leurs propres objectifs ;

–  sont automatiquement motivés pour atteindre les objectifs qu’ils ont eux-mêmes fixés ;

– sélectionnent leurs tâches sur base des critères prévus par leur organisation ;

–  acquièrent automatiquement les pouvoirs de décision propres aux tâches qu’ils accomplissent ;

–  voient leur créativité stimulée dès leur entrée dans l’organisation lorsqu’ils sont amenés à sélectionner les tâches qu’ils prennent en charge, puis à les décrire suivant l’approche qui leur est propre.

Il en résulte que le rôle essentiel du responsable dans les organisations hiérarchiques qui s’appuient sur la hiérarchie des acteurs de l’entreprise – essentiel, car la défaillance d’un responsable déstabilise une partie ou même l’ensemble de l’organisation –  est occupé par l’ensemble des acteurs, et donc par l’organisation, dans le modèle de gestion participative interfonctionnelle.  En outre, vu l’approche ouverte du modèle de gestion participative interfonctionnelle, les prémices d’une défaillance d’un acteur de l’entreprise sont décelables et des mesures appropriées peuvent être rapidement mises en œuvre, afin de protéger la stabilité de l’entreprise.

  • POINT DE VUE DE L’INDIVIDU.

Le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle s’appuie sur l’hypothèse que l’individu a davantage la capacité de maîtriser la manière dont il réalise ses actions que la capacité de maîtriser le résultat de ses actions.  En d’autres termes, nous-mêmes, en tant qu’individu, pouvons plus facilement agir sur nos actions au moment présent que sur les actions que nous comptons mener à bien dans le futur, tout simplement parce que la mise en œuvre de ces actions à terme dépend non seulement de nous, mais également de notre environnement.  Fort de cette hypothèse, le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle consiste à accompagner les actions que les individus entreprennent au moment présent, en mettant à leur disposition des outils d’organisation du travail pour mener à bien l’activité de l’entreprise suivant les principes de bonne gouvernance et dans une perspective de développement durable.

  • PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE.

Le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle constitue une nouvelle forme d’organisation du travail qui favorise la prise en compte de la problématique environnementale (qui a trait à tout ce qui nous entoure, au niveau planétaire) et sociétale (qui a trait plus particulièrement à notre société, à nos valeurs et à notre système institutionnel).  En outre, la gestion participative, ou le management participatif, contribue à l’épanouissement de tous les acteurs de nos organisations, à la bonne gouvernance de nos entreprises et au développement durable de notre environnement.

  • INNOVATION SOCIALE.

Le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle relève d’une innovation sociale dans le domaine de l’organisation du travail et vise à intégrer les intérêts individuels aux intérêts de l’organisation.  Cette innovation sociale apporte une réponse globale pour anticiper l’émergence de toute problématique spécifique.

  • PAS UNE SOLUTION ADAPTEE POUR DES PROBLEMATIQUES SPECIFIQUES.

Le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle n’apporte pas de réponses précises liées à des problématiques spécifiques telles que la croissance du chiffre d’affaires, la gestion de l’absentéisme, le financement de la croissance, …  En effet, ces problématiques posées de manière spécifique attendent le plus souvent des solutions à court terme.

  • FINALITE DE CE SITE.

La finalité de ce site est de contribuer à la réalisation d’expérimentations, en vue de mettre en œuvre le Modèle de Gestion Participative Interfonctionnelle.  Il n’est donc pas question de vendre des missions de consultance en relation avec la gestion participative (le management participatif), l’organisation du travail, la bonne gouvernance, le développement durable ou le management humaniste.